Alors que la bourse de Tokyo reprend des couleurs, en hausse de 14%, celle de Reykjavik fait un plongeon de 76% !!! L'Islande passe du statut de nation à la réussite économique insolente à celui d'Etat au bord de la faillite.
Mes souvenirs de théories économiques sont maintenant loin, mais je ne peux me poser la question de savoir comment notre pensée économique a évoluée et si nous avons tiré les leçons du passé ! Naïve ! Bien sûr que non !
Non seulement nous n'avons plus d'idées, et nous avons oublié les leçons de l'histoire, mais de plus nous nous sommes complus avec une arrogance certaine dans un système qui marche depuis bien longtemps sur la tête ...
Que disait donc Keynes (1883-1946) ? déjà apparemment, il y avait des problèmes pour changer les mentalités :
" La plus grande difficulté n’est pas de persuader les gens d’accepter de nouvelles idées, mais de les persuader d’abandonner les anciennes." C'est encore d'actualité !
Il disait également : " Tous les hommes politiques appliquent sans le savoir les recommandations d'économistes souvent morts depuis longtemps et dont ils ignorent le nom". Bon, on ne va pas traîter d'incultes nos énarques de service, mais il est vrai que bon sang, ils ne s'illustrent pas particulièrement par leur imagination dans ce domaine !
Et si, pour citer Jacques Chirac, " Le changement est la loi de la vie humaine, il ne faut pas en avoir peur", il faudrait peut être en avoir les moyens comme lui fait écho Edmund Burke (homme politique anglais 1729-1797) " Un Etat qui n'a pas les moyens d'effectuer les changements n'a pas les moyens de se maintenir".
Enfin, pour arrêter de râler, je vous propose une petite citation pleine d'espoir de De Cavour, homme politique italien (1810-1861) "La renaissance politique d'une nation ne peut pas être séparée de sa renaissance économique" ...bon, tout n'est pas perdu, on finira bien par y arriver !!!! et qu'on le veuille ou non, puisque selon Anatole France ( 1844-1929) : " La paix universelle se réalisera un jour non parce que les hommes deviendront meilleurs (il n’est pas permis de l’espérer) ; mais parce qu’un nouvel ordre de choses, une science nouvelle, de nouvelles nécessités économiques leur imposeront l’état pacifique."